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bigot Beispielsätze
bigot
1. Ma pauvre mère ! continuai-je désespéré ; ma pauvre sœur ! Il faut s’abrutir d’eau-de-vie, de cancans ou de cartes ; il faut ramper, faire le bigot, dessiner, pendant des dizaines d’années, des plans et des plans, pour ne pas voir toute l’horreur qui se cache dans ces maisons ! Notre ville existe depuis des siècles, et, dans ce laps de temps, elle n’a pas donné à la patrie un seul homme utile, pas un ! Vous avez étouffé dans le germe tout ce qui était vivant et avait le moindre éclat
2. Quand je vois un bigot ou un hypocrite, je proteste
3. L'une traite Voltaire de bigot parce qu'il est déiste371
4. – Le ministre de France, Bigot de Sainte-Croix, un aristocrate ! Il n’interviendra pas pour moi
5. Devait-il même autant s’en réjouir ? De quels sourires apitoyés ces visages n’auraient-ils pas lui, s’il eût osé dévoiler ce réel amour du pays qui, le matin de ce jour, l’avait bouleversé ! Quel sentimentalisme niais, presque bigot ! Quelle misère intellectuelle ! Aimer son pays, quelle horreur d’antan ! Que c’est peu gentil ! le dire surtout, que de roture ! Honte à ce poseur, à ce colon !
6. François Bigot, sautaient à se décrocher, son bourrelet de graisse, qui faisait le menton et supportait en même temps les bajoues, se gonflait à crever
7. l’Intendant Bigot, allait s’aplatir comme un ballon crevé sur le dur pavé de la rue, au grand ébahissement de badauds attirés et assemblés là par les éclats de voix de Flambard
8. Bigot, et lui avait représenté cette affaire d’émeute comme très grave
9. – Et que l’Intendant Bigot a jeté sur la paille ! compléta, le jeune homme avec un regard farouche
10. – L’Intendant Bigot et ses associés
11. Voyez-vous, monsieur, après la ruine que Bigot a semée parmi la population pour soutenir, alléguait-il, les soldats de la France sur nos frontières, il a décidé, pour le même motif en cette guerre qui commence, de nous priver de pain
12. Bigot et sa bande de loups savent plutôt profiter de l’occasion pour voler le roi de ses marchandises, et pour faire sur les provisions réquisitionnées auprès des paysans des bénéfices inouïs qui servent à payer, non les soldats de la France, mais leur luxe écrasant à ces loups et leurs plaisirs ignobles !
13. Je vous ai dit que j’avais deux missions également urgentes : l’une de me rendre sur-le-champ au Château Saint-Louis, l’autre de me rendre sans retard chez monsieur l’Intendant Bigot
14. – Il s’agit d’une communication écrite, relative aux affaires de monsieur le comte, qu’il importe de remettre à monsieur Bigot ; cette communication m’a été confiée par monsieur de Vaudreuil
15. – Anthyme, commanda cette dernière, veuillez reprendre le chemin de la ville et nous conduire à la maison de monsieur Bigot !
16. Bigot, rue Saint-Louis
17. Bigot devait faire de fort belles affaires pour se mettre une telle opulence
18. Bigot n’eut possédé que cette maison
19. Bigot et sociétaires – et ceux-là étaient nombreux – pressuraient sur la plèbe à laquelle ils revendaient, à des profits scandaleux, les marchandises que le roi de France envoyait en Canada
20. Bigot et Cie s’étaient donc créé plusieurs bonnes sources de revenus qui leur permettaient de faire belle et grasse figure et de s’accorder toutes les jouissances terrestres, en autant, bien entendu, que telles jouissances pussent se trouver en Nouvelle-France
21. François Bigot, demeurèrent très surprises et troublées devant le luxe écrasant qui les enveloppait
22. Bigot par un étalage de femmes aux mœurs douteuses qui complétaient l’étalage de son luxe
23. Et puis, eussent-elles voulu retraiter qu’elles ne l’auraient pu faire : car François Bigot apparaissait déjà dans le parloir, tout en secouant la dentelle de son jabot sur lequel quelques grains de tabac étaient subrepticement tombés
24. Car, lorsqu’on lui annonçait des visiteuses, François Bigot ne se faisait jamais attendre ; sa toilette étant toujours prête et irréprochable, il pouvait recevoir sur la seconde même
25. D’autre part, si c’étaient des visiteurs – fussent-ce ces visiteurs de la plus haute importance – Bigot se plaisait à leur laisser tout le temps d’admirer et d’envier la splendeur de sa maison
26. Donc François Bigot parut
27. Bigot, en sorte que, à moins de le regarder en plein éclat de soleil la maladie de son visage demeurait quasi inapparente
28. Bigot, la perfection de son attitude, son sourire bienveillant, son geste aimable et respectueux, remirent les deux femmes de leur trouble
29. Bigot, qui souriait doucement en attendant l’explication de leur visite
30. Bigot fit une longue pause dans l’espoir et l’attente que cette femme allait lui dire son nom
31. Bigot s’était déjà levé pour le recevoir
32. Bigot, prévenir monsieur Deschenaux que je désire lui parler !
33. Deschenaux était non seulement le secrétaire de Bigot, il en était le factotum
34. Bigot, daignez prendre connaissance de ce que renferme ce pli que m’adresse monsieur le gouverneur et m’informer de son contenu !
35. À cette nouvelle terrible qui frappait si inopinément l’un de ses protégés, Bigot, cependant demeura très calme, pas une fibre de son visage ne tressaillit, et il ne se départit même pas de son sourire
36. Bigot était un de ces hommes qui ont pour règle inflexible dans la vie hasardeuse qu’ils mènent, de ne jamais s’émouvoir devant les caprices du hasard et de s’attendre à tous les événements bons ou mauvais, même aux événements impossibles
37. Bigot continua de sourire, congédia Deschenaux, fit une courte révérence à ses visiteuses et dit :
38. Bigot, qui était un physionomiste et un psychologue devina de suite par les attitudes de ces deux femmes inconnues qu’elles n’étaient pas étrangères tout à fait à la disgrâce qui atteignait si soudainement son protégé, le baron de Loisel
39. – Jérôme, dit Bigot, faites préparer ma voiture et commandez à messieurs de Loys et de Coulevent de m’accompagner avec dix gardes jusqu’au Château Saint-Louis
40. Et, après une longue révérence, François Bigot, toujours souriant, se retira
41. François Bigot descendit accompagné du vicomte de Loys et du chevalier de Coulevent ; derrière suivaient Mme de Ferrière et sa nièce toutes deux tremblantes : puis venait, livide, inquiète, Marguerite de Loisel
42. Bigot s’était arrêté, souriant d’un sourire sans signification
43. Le baron surpris et très inquiet par l’arrivée si imprévue de Bigot, mais plus inquiété encore par ce Flambard, qui l’avait salué de monsieur le baron de Lardinet, et par la présence des deux femmes inconnues dont, pourtant par un effort de mémoire, il croyait reconnaître les traits, ou plutôt ceux de Mlle de Maubertin, et présageant une catastrophe dont il se sentait incapable de parer les coups, le baron de Loisel tremblait de tous ses membres
44. François Bigot, pour son bonheur !
45. Tout autour de lui il voyait des gardes, beaucoup d’éclopés, c’est vrai, mais plusieurs encore solides et des huissiers, la dague à la main, qui, tous, sur un signe de Bigot se fussent jetés sur lui ! Il frissonna
46. car l’audace pouvait le sauver ! Et au moment où l’œil voilé de Bigot glissait de Flambard sur le baron de Loisel, celui-ci commanda à ses lèvres, que crispait déjà l’effroi, un sourire mielleux et dit, en s’inclinant :
47. Alors Bigot, par un jeu des paupières que ne surprit personne, fit un signe d’intelligence au baron que lui parut saisir et dont il parut également interpréter le sens : un rayon d’espoir éclata aussitôt dans la prunelle de ses yeux
48. Mais ce rayon d’espoir s’éteignit aussitôt, lorsque Bigot, sur un ton sévère, prononça ces paroles :
49. – Monsieur l’intendant, répliqua le baron qui se rassurait de plus en plus, certain que Bigot demeurait encore son protecteur et qu’il imaginait une petite comédie qui devait tourner à son avantage, je suis prêt à me rendre aux ordres que vous avez reçus de monsieur de Vaudreuil
50. – Baron de Loisel, poursuivit Bigot, toujours calme et à demi souriant, pour exécuter jusqu’à la dernière lettre les instructions du gouverneur, je vous déclare mon prisonnier !