Use "moujik" in a sentence

1. Le jeune moujik frissonne et regarde d’un air interrogateur son compagnon

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2. Le jeune moujik penche encore plus le cou et se remet à travailler plus nerveusement

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3. répondit comme à regret le moujik

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4. – Je ne suis pas, mon petit, un simple moujik, ni de basse extraction

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5. Ses deux frères et un oncle avaient volé des chevaux à un moujik et l’avaient laissé à demi mort

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6. C’est Artiome lui-même, moujik maigre et de petite taille, à la figure fripée et vieillotte, avec une barbe qui lui sort du cou, et un jeune chasseur de passage, grand gaillard en chemise neuve de cotonnade rouge, chaussé de hautes bottes de marais

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7. L’homme à la chemise rouge, un moujik robuste, sortant de l’ordinaire, arrêta son cheval, et tous trois s’en prirent à mon père

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8. Après de longues recherches, des pourparlers et des hésitations, il trouva un énorme moujik, taciturne, grêlé, au cafetan déchiré, chaussé de sandales de tille

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9. Je ne suis pas moujik, mais sous-officier fourrier en retraite, qui a servi à Varsovie, à l’état-major ; ensuite, après ma libération, daignez-le savoir, j’ai servi comme pompier ; puis, par faiblesse et maladie, j’ai quitté les pompiers, et ai servi deux ans comme portier dans un progymnase classique de jeune gens

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10. Un petit garçon qui conduisait un aveugle fit de même, ainsi qu’un moujik qui roulait un tonneau de harengs pourris, afin de les verser, en tas, sur la place

11. Le moujik répondit quelque chose que Potchéchîkhine et Ôptimov n’entendirent pas

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12. Le col de son mauvais pardessus en drap râpé, qui n’est pas un pardessus de moujik, est relevé jusqu’aux bords de sa casquette, et seul son petit nez rouge ose regarder le monde de Dieu

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13. Un moujik, tu ne l’es pas, et un bârine(1) non plus ; tu es comme qui dirait entre les deux

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14. – Je suis moujik, de race paysanne, soupire le vagabond

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15. D’aspect, c’est vrai, je ne ressemble pas à un moujik parce que mon brave sort l’a voulu ainsi

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16. Ma mère m’apprit à lire et à écrire ; dès mon enfance, elle m’avait inspiré la crainte de Dieu et elle m’a si bien formé que je ne puis prononcer aucun gros mot de moujik

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17. Accorde Seigneur, à ton esclave Xénia, ta miséricorde ! Sans mon aimable mère, je serais à présent un simple moujik, sans intelligence

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18. Ma mère ayant passé toute sa vie près des maîtres ne désirait pas épouser un simple moujik

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19. – Elle ne s’est pas gardée, c’est vrai ; elle était pieuse, craignait Dieu, mais elle n’a pas gardé son innocence ; évidemment c’est un péché, un grand péché, il n’y a pas à dire ; mais à cause de cela j’ai peut-être en moi du sang noble : je ne suis peut-être moujik que de nom, et, en fait, je suis un noble monsieur

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20. Je ne suis pas assez fort pour lancer l’épervier, alors je loue un moujik pour cinq copeks

21. ; je vaux un groche(1) ; de tout le village je suis le dernier moujik ; et pourtant, mon garçon, j’ai de la force !

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22. Mais le moujik d’aujourd’hui, il lui faut et du thé, et de la vodka, et du pain blanc, et qu’on le laisse dormir du soir à l’aube, et qu’on le soigne, et toute espèce de dorloterie ! Pourquoi cela ? Parce qu’il est devenu faible ! Il n’y a plus en lui la force de résister

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23. Prenons-nous maintenant les seigneurs ? Eux, ils ont encore plus faibli que le moujik

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24. Aucun chien, mieux que lui, ne sait, à pas de loup, s’approcher à temps et faire patte basse ; aucun chien ne se glisse plus furtivement dans la cave aux provisions ou ne vole une poule au moujik

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25. Devant le juge d’instruction comparaît un petit bout de moujik, extraordinairement maigre, uniquement vêtu d’une chemise de toile et de chausses de droguet rapiécées

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26. Avant d’emmener, frère, tu devrais réfléchir ! Le moujik a aussi, comme on dit son esprit de moujik

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27. Mais il fit sur ses doigts le compte de son argent et s’effara de penser que ses roubles suffiraient à peine à payer son intendant, ses domestiques et le moujik qui lui apportait de la viande

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28. Mais, désormais, le ver du repentir la rongeait par moments : que l’avait-elle refusé ! Comme notre moujik souffle avec répulsion sur du kvass où se sont noyés des cancrelats, mais le boit cependant, elle faisait une moue de dédain en se souvenant du prince ; et, tout de même, elle disait :

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29. Et comme il est affreux de n’avoir pas d’opinion ! On voit par exemple une bouteille debout, la pluie tomber, un moujik passer dans une charrette ; mais quel sens tout cela a-t-il ? Impossible de le dire, même si on vous donnait mille roubles

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30. Mais ce n’était pas seulement chez les Chèlestov qu’on vivait joyeusement ; Nikîtine n’avait pas fait deux cents pas que, dans une autre maison, il entendit les sons du piano ; il marcha encore un peu et aperçut, sous une porte cochère, un moujik qui jouait de la balalaïka(1)

31. Un moujik de Doubètchnia, un exploiteur de paysans, qui vendait de la vodka sans patente, soudoyait nos ouvriers et nous trompait, de connivence avec eux, de la façon la plus perfide

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32. Quelle est la vie d’un moujik ? Manger et boire ; et que la pâtée soit le meilleur marché possible, et s’écorcher le gosier au cabaret à hurler à tue-tête ! Et aucun bon propos pour personne, aucun égard, aucune forme ; rien que des grossièretés ! Le moujik vit dans la saleté, sa femme aussi, et ses enfants de même

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33. Vous daignez parler de la pauvreté ! Mais un moujik riche vit-il mieux qu’un pauvre ? Il vit lui aussi, excusez-moi, comme un cochon

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34. À dire vrai, la saleté, l’ivrognerie, la bêtise et les tromperies étaient des réalités ; mais, malgré tout, on sentait que la vie du moujik repose en général sur une base solide et saine

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35. Et quelque animal grotesque que le moujik me semblât derrière sa charrue, et bien qu’il s’abrutît d’eau-de-vie, on sentait pourtant, en l’examinant de plus près, qu’il y a en lui quelque chose d’utile et de très important, qui n’existait, par exemple, ni chez Mâcha, ni chez Blagovo ; et c’est, justement, qu’il croyait que la chose principale sur terre est la vérité, et que son salut, et celui de tout le peuple, ne se trouvent que dans la vérité

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36. Et, en raison de cela, le moujik aime la justice plus que tout au monde

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37. J’allai vers la porte, j’écoutai ; les arbres ployaient, le vent sifflait et au jardin, un chien, celui sans doute du moujik idiot, aboyait indolemment

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38. Je vais au marché aux nippes : je vois un moujik qui vend une chemise : « Arrête, moujik ! c’est une chemise volée

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39. J’ai trouvé qui l’a volé : c’est le moujik de Chikâlovo

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40. Il est pénible, quand on a eu du malheur, de n’avoir personne autour de soi ; ah ! si elle avait auprès d’elle sa mère Prascôvia, ou Béquille, ou la cuisinière, ou quelque moujik !

41. On voit tout de suite quelqu’un de noble ! Qu’un marchand fasse faire un habit pour sa sale tête de moujik, il le portera dix ans sans l’user ; et celui-ci a déjà éreinté son uniforme

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42. Près d’elle, un moujik vous fit peur

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43. Quand tu as troublé une jeune fille, épouse-la ! Le commerçant Kliâkine, tenez, en avez-vous entendu parler ? il est vrai que c’était un moujik, mais quel tour il a fait !

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44. Se peut-il que je puisse battre les gens ! Pourquoi ai-je frappé ce pauvre moujik ?

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45. – C’est de la barbarie ! C’est la Nouvelle-Zélande ! Croit-il aussi, ce moujik, qu’à ses obsèques on égorgera sa femme ? Il n’y a que les sauvages, partant pour l’autre monde, qui y emmènent leurs femmes !

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46. Indique-moi la contrée où le moujik russe ne gémit pas(1)

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47. Il n’est ni moujik, ni bârine(1), ni poisson, ni viande

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48. Et qui est-ce ? Un moujik, un cocher

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49. Il va jusqu’à la gare qu’il faut et ne loue pas des chevaux de poste ou les meilleurs qu’il trouve, mais un cheval de moujik

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50. Joue, moujik !

51. Quel chien de sort ! Pas de thé ! Si encore j’étais un simple moujik, mais je suis un petit-bourgeois, propriétaire d’immeuble ! C’est une honte !

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52. Sous les Images était attablé un moujik d’une quarantaine d’années, de petite taille, maigre, la barbiche blonde, avec une chemise bleu foncé

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53. Étendu par terre, près du poêle, se trouvait un autre moujik, la figure, les épaules et la poitrine recouvertes d’une demi-pelisse en peau de mouton

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54. Le moujik qui dormait près du poêle se remua, rejeta son manteau de peau de mouton, et l’infirmier, à sa grande surprise, vit l’inconnu qu’il avait rencontré antan(1) dans la descente de Zmèïnoé

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55. Les cheveux, la barbe et les yeux de ce moujik étaient noirs comme la suie, son visage basané, et, de plus, il avait sur la joue droite une tache noire, grosse comme une lentille

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56. Le moujik se leva, s’étira, et, bâillant bruyamment, s’approcha de Lioûbka et de Kalâchnikov

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57. Le traîneau raclait les pierres crues de la chaussée, et tout blanc, lui aussi, la tête emmitouflée, le moujik qui conduisait, cinglait le cheval de son fouet

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58. Mais il ne vit plus ni traîneau, ni moujik, comme si tout cela n’était qu’une apparition

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59. Ainsi que dans sa dernière nuit d’insomnie, il se ressouvint à l’improviste de la parabole du chameau ; et différents souvenirs – le moujik qui lui avait vendu un cheval volé, l’ivrogne mort, des femmes lui apportant en gage leur samovar, – traînèrent dans son esprit

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60. Le moujik, tranquillisé, ne comprenait pas que l’on était en ce lieu aussi habitué aux drames et aux tragédies de la vie qu’on l’est aux morts dans un hôpital, et que, dans cette indifférence machinale, consistait toute l’horreur et la fatalité de sa situation

61. – Ils ont arrêté un moujik sans savoir eux-mêmes pourquoi ! Il était saoul, votre ’oblesse, et ne comprenait rien

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62. Il court, s’arrête, et dit d’une voix humaine : « Bonjour, moujik !

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63. Il est écrit dans les lois que, si un moujik trouve un trésor, il doit le présenter aux autorités

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64. Et aussi j’ai maquignonné ; j’ai couru les foires quand j’avais de l’argent ; et, tu le sais, quand un moujik devient chasseur ou maquignon, adieu la charrue

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65. En regardant sa figure, on ne peut pas comprendre de quelle condition il est : noble, marchand ou moujik ? À en juger par l’expression de ses traits et par ses longs cheveux, il semble un homme qui jeûne et se macère, un novice de couvent ; mais, à ses paroles, on ne pense pas que ce soit un moine

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66. Moi qui avais en propriété toutes les Russies et le tsar pour régisseur ; moi pour qui Guillaume II envahit la Belgique, afin de m’atteindre plus tôt et de me rendre mère d’un enfant-radium ! À trois pas, je vous prie, manant, serf, moujik, nègre, docteur ! Et puis, enfin, quand allez-vous signer ma sortie ?

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67. Vers le matin elle eut un cauchemar affreux : comme autrefois elle vit un petit moujik ébouriffé prononcer d’inintelligibles paroles en remuant quelque chose, et ce quelque chose lui sembla d’autant plus terrifiant que l’homme l’agitait au-dessus de sa tête à elle, sans avoir l’air de la remarquer

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68. Un petit moujik sale, en casquette, d’où s’échappaient des touffes de cheveux ébouriffés, passa près de la fenêtre, se penchant au-dessus de la voie

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69. Un petit moujik, marmottant dans sa barbe, se pencha du marchepied du wagon sur la voie

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70. Les slavophiles me pendraient volontiers pour une pareille hérésie, s’ils n’avaient pas un cœur si tendre ; mais je n’en démordrai pas, et madame Kokhanoski aura beau m’offrir ses idylles où la simple nature slave est tellement glorifiée, je ne respirerai pas ce triple extrait de moujik russe, parce que je n’appartiens pas à la haute société qui sent de temps en temps le besoin de se faire croire à elle-même qu’elle ne s’est pas complètement francisée, et pour l’usage exclusif de laquelle on compose cette littérature en cuir de Russie

71. D’ordinaire, il est difficile de distinguer un odnovorets d’un moujik

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72. Nous devons soulager le moujik, assurer son bien-être

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73. Le mal, c’est qu’ils aiment trop à subtiliser, et puis ils se conduisent avec le moujik comme avec le pantin de leur première enfance

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74. L’intendant, serf ancien, ou le régisseur, d’origine allemande, ramasse le moujik cassé et ne le lâche plus

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75. Dernièrement, il a joué un moujik

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76. Son langage, certes, n’était pas celui d’un moujik, le simple peuple ne parle pas ainsi, mais les beaux diseurs non plus

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77. Sofron partit après avoir reçu de son maître des recommandations pour le lendemain et, avant de s’endormir, Arkadi Pavlitch me fit l’éloge du moujik russe, ajoutant qu’il n’avait jamais eu d’arriéré depuis que Sofron était son régisseur

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78. Boire et dormir, voilà votre vie ! Et c’est le moujik laborieux qui paie pour vous !

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79. – Et nous ne sommes pas les seuls qu’il persécute, dit le jeune moujik

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80. Deux heures après, j’étais à Riabovo avec Anpadiste, un moujik de ma connaissance, et je me préparais à chasser

81. Il n’y a pas un moujik qui ne soit endetté envers lui jusqu’au cou

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82. Je me relevai : un moujik, haut de taille, d’une trentaine d’années, robuste, les pommettes rouges, les cheveux blonds, une petite barbe frisée, entra dans le bureau, fit d’abord une prière devant les icônes, puis salua le gérant, prit son bonnet à deux mains et se redressa

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83. (Le moujik parlait bas et lentement

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84. Ce n’est pas gai d’entrer de nuit dans une isba de moujik

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85. – Je l’enfermerais bien dans le galetas pour débarrasser de sa vue Votre Grâce, dit-il en désignant le moujik, mais c’est que

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86. Le moujik loucha vers moi

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87. – Lâche-moi, répétait le moujik

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88. Le moujik frissonna comme dans un accès de fièvre

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89. – Silence ! cria le forestier en faisant deux pas vers le moujik

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90. Sans m’occuper de ses menaces, je tendais déjà le bras, quand, à mon grand étonnement, il détendit la ceinture qui serrait les poignets du moujik, le saisit par la nuque, lui enfonça son bonnet sur les yeux, lui ouvrit la porte et le poussa dehors

91. Nous entendîmes le bruit du cheval et de la telega du moujik

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92. Sans doute, surtout quand il pleut, il n’est pas très agréable d’errer par les chemins, d’aller au hasard et d’arrêter chaque moujik qui passe pour lui demander le chemin de Mordovka, puis, à Mordovka, de s’enquérir auprès d’une stupide baba (les hommes sont aux champs) quelle est la plus prochaine auberge, et enfin, après avoir parcouru dix verstes encore, d’arriver, non pas dans une auberge, mais dans quelque très pauvre village nommé Khoudoboubnovo, au grand étonnement d’un troupeau de porcs pataugeant dans l’ornière et plongés jusqu’aux oreilles dans une boue noirâtre

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93. Il est né chez un pauvre moujik un fils ; le moujik s’en réjouit, il va chez son voisin pour le prier d’être parrain

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94. Il va, le pauvre moujik, chez un autre, et l’autre refuse aussi

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95. Le moujik va dans un autre village ; il rencontre sur la route un passant

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96. – Bonjour, dit le moujik, où Dieu te porte-t-il ?

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97. Dieu, répond le moujik, m’a donné un enfant, pour le soigner dans son enfance : lui consolera ma vieillesse et priera pour mon âme après ma mort

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98. Le moujik se réjouit, remercia le passant et dit :

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99. Le pauvre moujik s’en retourna à la maison, attela, et se rendit à la ville chez le marchand

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100. Efim était un moujik rangé